« Au moment où s’engage une bataille dont dépend le salut du pays, il importe de rappeler à tous que le moment est venu de ne plus regarder en arrière ; tous les efforts doivent être employés à attaquer et à refouler l’ennemi. Une troupe qui ne pourra plus avancer devra, coûte que coûte, garder le terrainLire la suite 5 septembre 1914 : les plantes arrosées de son sang
4 septembre 1914 : champagne et désertion
Il est des symboles à côté desquels les Allemands ne voulaient pas passer. Après avoir, provisoirement, renoncé à entrer dans Paris, l’Etat-major germanique souhaite prendre, au plus tôt, deux villes importantes de l’Est de la France : Nancy et Reims. Nancy, première grande ville après la frontière d’Alsace, n’est quasiment pas fortifiée. Mais restant défendue parLire la suite 4 septembre 1914 : champagne et désertion
3 septembre 1914 : la mort s’installe partout
Alors que les régiments de l’Armée active, où les jeunes hommes effectuaient leur service militaire avant la déclaration de guerre, étaient déjà constitués et préparés, de nombreux régiments ont été créés début août 1914. C’est le cas, par exemple, du 48e bataillon de chasseurs à pied formé à Amiens dès le 1er jour de laLire la suite 3 septembre 1914 : la mort s’installe partout
2 septembre 1914 : le martyre de la sentinelle
Joffre décide de « reporter le front de quelques marches en arrière ». Cette solution lui offre l’avantage de gagner un peu de temps et de renforcer les 3e et 4e armées françaises, déjà tellement éprouvées par le début de la guerre, par des éléments des 1ère et 2e armées positionnés près de la frontière vosgienne. Joffre, toujoursLire la suite 2 septembre 1914 : le martyre de la sentinelle
31 août 1914 : les premiers réfugiés
Depuis l’entrée des Allemands en Belgique, début août 1914, de nombreux Belges quittent le territoire national. Les Flamands du Nord de la Belgique se réfugient aux Pays-Bas où des bateaux doivent les transporter vers la Grande-Bretagne. Ceux situés plus au sud, prennent plutôt la direction de la France, en longeant la côte, loin des combatsLire la suite 31 août 1914 : les premiers réfugiés
30 août 1914 : le dessert de Von Kluck
Fin août 1914, après 4 jours de combats disséminés qui ont été particulièrement destructeurs, la stratégie peu évidente à comprendre, jusque-là, du général Joffre commence à se mettre en place. Les 1ère et 2e armées françaises retiennent, sur la frontière des Vosges, les 6e et 7e armées allemandes. Les 3e et 4e armées, déjà fortementLire la suite 30 août 1914 : le dessert de Von Kluck
27 et 28 août 1914 : des milliers d’orphelins
Après la reddition de la place forte de Longwy, le 26 août après-midi, la retraite de l’armée française s’accélère dans tous les secteurs, de Mons à l’Alsace, en ordre assez dispersé. Le général Joffre a rédigé, dans la nuit, une instruction fixant les grandes lignes du nouveau plan qu’il a soumis au Ministre de laLire la suite 27 et 28 août 1914 : des milliers d’orphelins
25 août 1914 : la guerre ne fait que commencer…
Les 117 prisonniers civils de Rossignol sont sortis de leur geôle et sont conduits vers Marbehan. Là, on les fait monter dans un train pour Arlon. Ils vont être passés par les armes, sans aucun jugement préalable. Hommes, femmes, enfants. 3 jours après les terribles combats du 22, les Allemands continuent toujours leur entreprise deLire la suite 25 août 1914 : la guerre ne fait que commencer…
24 août 1914 : la retraite
Même si les troupes allemandes commencent à franchir la frontière et entrent en France, la situation reste très préoccupante pour les civils belges et pour les soldats français blessés, abandonnés par l’armée en retraite. A 7 heures du matin, un officier allemand ordonne aux autorités de Latour de rassembler les hommes du village pour releverLire la suite 24 août 1914 : la retraite
23 août 1914 : l’autre guerre, celle des civils
23 août 8h30 – Joffre à Langle de Cary (commandant de la 4e armée française qui a livré les combats du 22 en Province de Luxembourg) : « L’ensemble des renseignements recueillis ne montre devant votre front que trois corps ennemis environ. Par suite, il vous faut reprendre l’offensive le plus tôt possible » 23 août 10 heuresLire la suite 23 août 1914 : l’autre guerre, celle des civils
22 août 1914 : un Samedi sanglant
La nuit a été courte. A 4h30, les 9e et 18e bataillons de chasseurs à pied quittent Thonne-la-Long, et à 5 heures, les hommes du 120e régiment d’infanterie quittent Meix-devant-Virton. L’objectif fixé aux troupes de la 87e brigade du général Cordonnier (120e RI, 9e BCP, 18e BCP et quelques batteries du 42e régiment d’artillerie) estLire la suite 22 août 1914 : un Samedi sanglant
21 août 1914 : la marche en avant
Une compagnie de Wurtembergeois envahit le marché de Virton et arrache le drapeau national du clocher. Mais vers le soir, des coups de feu éclatent. Les Allemands se retirent a toutes jambes vers les bois de Latour. Les Français sont entrés dans la ville. La population se croit sauvée. Cette scène à laquelle sont confrontésLire la suite 21 août 1914 : la marche en avant
20 août 1914 : la souricière allemande
Prendre les Allemands en tenaille. Tel semble être le plan de l’Etat-major français. Lancer une offensive en Alsace et en Moselle, et s’installer sur la Sarre, en attendant le succès de l’offensive française de débordement sur la Province de Luxembourg et sur le Grand-Duché. La 1ère Armée (Général Dubail) et la 2ème armée (général deLire la suite 20 août 1914 : la souricière allemande
19 août 1914 : reprendre l’Alsace
En Alsace, de violents combats sont engagés. L’Etat-major a donné l’ordre de mener plusieurs offensives pour tenter de reprendre aux Allemands la région annexée depuis 1871. Après quelques très brefs succès, les troupes de la 1ère armée française enchaînent défaite sur défaite et se replient pour revenir en France, en repassant la frontière de l’Alsace.Lire la suite 19 août 1914 : reprendre l’Alsace
18 août 1914 : Namur, Dinant… et De Gaulle
Au soir du 18 août, le Roi Albert 1er décide replier l’armée de campagne vers Anvers, car il sait que les troupes belges ne pourront résister dans la région de Namur face à une centaine de milliers de soldats allemands disposant de 400 pièces d’artillerie. Ils ne peuvent disposer du soutien des alliés qui sontLire la suite 18 août 1914 : Namur, Dinant… et De Gaulle
17 août 1914 : la propagande de presse
Si la censure d’Etat ne frappe pas encore les journaux, l’utilisation de la presse quotidienne comme organe de propagande ne fait aucun doute, que ce soit dans les journaux français ou belges. La haine de l’Allemand est exacerbée. Dès qu’une information met en évident une violence de l’envahisseur vis à vis des populations civiles, elleLire la suite 17 août 1914 : la propagande de presse
16 août 1914 : la guerre navale commence
La France ayant officiellement déclaré la guerre à l’Autriche-Hongrie, elle se doit d’assurer l’aide des pays des Balkans qui se sont ralliés à la Triple-Entente, comme la Serbie et le Monténégro. En méditerranée, la marine Austro-Hongroise lance les hostilités. Elle entame un blocus naval des ports importants du Monténégro afin de préparer une invasion deLire la suite 16 août 1914 : la guerre navale commence
15 août 1914 : la fin de la résistance liégeoise
Les forts liégeois sont tombés, les uns après les autres. Le fort de Loncin, le seul semblant encore en mesure de résister, subit une pluie d’obus pendant toute la journée du 14. Les villages de Loncin et d’Alleur sont occupés par l’adversaire. Le fort est isolé et la dernière mission envoyée pour obtenir des renseignementsLire la suite 15 août 1914 : la fin de la résistance liégeoise
14 août 1914 : scènes ordinaires d’occupation
En Gaume, les villageois voient passer presque chaque jour des Allemands, mais aussi des Français. Les missions de reconnaissance sont en effet très actives. Et si les Français cherchent surtout à savoir où est l’ennemi, les Allemands semblent chercher à réunir les conditions pour pouvoir faire passer, dans quelques jours, le gros des troupes enLire la suite 14 août 1914 : scènes ordinaires d’occupation
13 août 1914 : repousser l’ennemi « partout où il se trouve »
Joffre apprend que les armées de Vilna et de Varsovie prendront l’offensive le 14 à l’aube. Par solidarité avec les alliés russes, il va prescrire une offensive à la même date. Le 13 août, il transmet ses ordres associés de commentaires à tous ses généraux. Le chef des armées françaises a établi un plan d’offensiveLire la suite 13 août 1914 : repousser l’ennemi « partout où il se trouve »
12 août 1914 : la Grosse Bertha arrive.
Après un trajet de 2 jours depuis Aix-la-Chapelle, à 18h40 la batterie allemande de 420 mm est prête à entrer en action. Les forts liégeois résistent depuis une semaine maintenant, et les Allemands s’impatientent. Ils se sont fixés 10 jours au maximum après l’entrée en Belgique pour rendre leur armée opérationnelle et envahir le territoireLire la suite 12 août 1914 : la Grosse Bertha arrive.
11 août 1914 : vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine !
Mais que s’est-il passé dans la tête du général Lescot ? Le 11 août, va se dérouler un des premiers accrochages significatifs après la déclaration de guerre entre les Français et les Allemands. Si la veille, ce sont les Français qui ont répondu à une intrusion de la cavalerie allemande sur leur territoire (Mangiennes), le 11,Lire la suite 11 août 1914 : vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine !
10 août 1914 : les Anglais arrivent !
Le corps expéditionnaire britannique commence à débarquer à Boulogne-sur-Mer, au Havre et à Rouen pour venir prêter main forte au peuple belge. On commence à entendre It’s a Long Way to Tipperary de l’autre côté de la Manche (un air de music-hall de 1912). Alors que l’Etat-major français pense les armées ennemies encore retenues auLire la suite 10 août 1914 : les Anglais arrivent !
9 août 1914 : ces civils qu’on assassine !
Le village de Soumagne, à l’Est de Liège, est le théâtre d’un va-et-vient continuel de troupes allemandes se renforçant pour relancer l’attaque sur les forts. C’est précisément le 9 août, lors du passage du 27e régiment d’infanterie allemand, qu’un obus provenant du fort de Fléron vient exploser en plein centre du village guidé par lesLire la suite 9 août 1914 : ces civils qu’on assassine !
8 août 1914 : savoir reconnaître amis et ennemis
Les combats se poursuivent à Liège entre l’héroïque armée belge et l’armée allemande. L’ennemi est maintenant présent dans toute la ville, et, ses troupes viennent de prendre le fort de Barchon. Cette brèche dans la ceinture des 12 forts, permet aux Allemands de commencer à positionner leur artillerie pour atteindre plus facilement les autres forts.Lire la suite 8 août 1914 : savoir reconnaître amis et ennemis
7 août 1914 : la mort du Dragon français
Il avait 25 ans. Le 7 août à 7h30, il est devenu le premier mort Français sur le sol de la Belgique pendant la Grande guerre. Il s’appelait Henri Sebald. Incorporé au 23e Dragons, il était parti avec d’autres cavaliers français pour mener une mission de reconnaissance à Houffalize, joli petit village situé dans lesLire la suite 7 août 1914 : la mort du Dragon français
6 août 1914 : rejoindre Liège…à vélo!
La nuit du 5 au 6 août est terrible autour de Liège. L’envahisseur, malgré des pertes importantes, arrive à entrer dans la ville et à se rapprocher des forts. Des combats sont menés entre les Allemands et les Belges … à l’aveugle. Chaque fort ne dispose que d’un projecteur aérien qu’aucun système de défense neLire la suite 6 août 1914 : rejoindre Liège…à vélo!
5 août 1914 : les Allemands au nord, les Français au sud
Les Allemands sont maintenant à proximité de Liège. L’infanterie attaque le fort de Barchon en rangs serrés. Les canons et les fusils des défenseurs belges font d’énormes brèches dans les rangs ennemis. L’assaut est repoussé. Dans la soirée du 5 août, la 14e brigade germanique avance d’Est en Ouest entre les forts de Fléron etLire la suite 5 août 1914 : les Allemands au nord, les Français au sud
4 août 1914 : le « bouchon » de Liège
« Sans la moindre provocation de notre part, un ennemi orgueilleux de sa force a déchiré les traités qui portent sa signature. Il a violé le territoire de nos pères (…). César a dit de vos ancêtres « De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves ». Souvenez-vous devant l’ennmi que vous combattezLire la suite 4 août 1914 : le « bouchon » de Liège
3 août 1914 : la guerre est déclarée
L’Allemagne déclare la guerre à la France. Sans attendre cette déclaration officielle, des missions de reconnaissance allemandes ont déjà franchi, la veille, les frontières françaises de l’Est. Le sous-lieutenant Mayer dirige un détachement allemand de huit hommes dans le sud du Territoire de Belfort. Comme l’avait ordonné l’Etat-major français, les troupes françaises ne devaient pasLire la suite 3 août 1914 : la guerre est déclarée
2 août 1914 : la « neutre » Belgique va entrer en guerre
Mes biens chers parents et ma chère sœur Rassurez-vous car mes nouvelles d’aujourd’hui sont meilleures que les dernières que je vous ai envoyées. Nous étions vendredi à Jametz et bien nous avons eu ordre de retourner sur nos pas pour garder les ponts et le village de Louppy où nous couchons. Les nouvelles que nousLire la suite 2 août 1914 : la « neutre » Belgique va entrer en guerre
1er août 1914 : la guerre ne peut plus être évitée
L’Allemagne, n’ayant reçu aucune réponse favorable à l’ultimatum du 31 juillet, déclare la guerre à la Russie. La Belgique, la France et l’Allemagne décrètent alors la mobilisation générale. Les troupes allemandes envahissent le Grand Duché du Luxembourg par les ponts de Wasserbillig et de Remich. L’armée luxembourgeoise, forte d’une compagnie de 170 volontaires, ne peutLire la suite 1er août 1914 : la guerre ne peut plus être évitée
31 juillet 1914 : Jaurès est mort !
Mes Biens Chers Parents et Chère Sœur Aujourd’hui mes chers parents malheureusement je ne puis plus vous écrire de la caserne de Stenay, car ce matin, vendredi, nous étions partis à l’exercice comme à l’habitude sans penser plus loin, quand vers 10h du matin l’on a envoyé des cyclistes à travers champs pour faire rentrerLire la suite 31 juillet 1914 : Jaurès est mort !
30 juillet 1914 : la paix est-elle encore possible ?
Dans la Somme, les opposants à la guerre sont nombreux. Le 30 juillet 1914, dans le Vimeu, une grande manifestation pacifiste réunit plus de 3 500 personnes, défilant au cri de « A bas la guerre ! ». Hier, 29 juillet, dans un meeting organisé à Albert (Somme), en présence de M. Barbey, de la Bourse du Travail d’Amiens,Lire la suite 30 juillet 1914 : la paix est-elle encore possible ?
29 juillet 1914 : la Serbie sacrifiée
Alors que l’Autriche a déclaré, la veille, la guerre à la Serbie et a déclenché le bombardement de Sarajevo, le Ministre britannique des Affaires étrangères, Sir Edward Grey, en accord avec le Président du Conseil français, René Viviani, propose une solution pour éviter que la guerre n’éclate dans toute l’Europe. Il demande à l’Autriche « deLire la suite 29 juillet 1914 : la Serbie sacrifiée