« Sans la moindre provocation de notre part, un ennemi orgueilleux de sa force a déchiré les traités qui portent sa signature. Il a violé le territoire de nos pères (…). César a dit de vos ancêtres « De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves ». Souvenez-vous devant l’ennmi que vous combattez pour la liberté et pour vos foyers menacés. »
Proclamation faite par le Roi Albert 1er aux troupes belges, à Bruxelles, le 4 août 1914, avant d’aller prendre le haut commandement de l’armée à Liège.
Des travaux de défense s’organisent autour de la cité liégeoise depuis 3 jours. Le 4 août, plus de 1000 travailleurs des houillères de Seraing se joignent à ceux des cristalleries du Val-Saint-Lambert pour participer à ces travaux. Le « bouchon » de Liège doit retenir les Allemands le plus longtemps possible…
Les soldats belges se massent majoritairement vers l’Est de Liège, là où l’ennemi va se présenter. Ils détruisent les ponts d’Engis, d’Hermalle-sous-Huy et d’Ombret.
Les Allemands, appuyés par de nombreux canons et obusiers franchissent la frontière pour atteindre rapidement Liège. Ils progressent en direction d’Henri-Chapelle, Battice et Herve, avant d’être stoppés provisoirement au pont de Visé par le 12e régiment de Ligne. C’est à Thimister, près de Battice, au cours d’un des premiers affrontements, qu’est tué le cavalier Antoine Fonck.
Il s’était porté en avant de la patrouille chargée d’identifier les mouvements ennemis. Ayant aperçu un groupe de soldats allemands appartenant au 5e régiment de Uhlans. Fonck met pied à terre et tire sur le groupe. Tentant ensuite de revenir auprès des autres cavaliers belges de sa patrouille, il est pris en chasse par les Uhlans. Son cheval est tué sous lui. Puis, s’enfuyant à pied, il est mortellement touché par une balle dans la tête.
Antoine Fonck est le premier Belge mort pendant la Grande guerre. Il avait 21 ans.
Monument en hommage à Antoine Fonck – Thimister (Belgique)
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