Les Allemands sont maintenant à proximité de Liège. L’infanterie attaque le fort de Barchon en rangs serrés. Les canons et les fusils des défenseurs belges font d’énormes brèches dans les rangs ennemis. L’assaut est repoussé.
Dans la soirée du 5 août, la 14e brigade germanique avance d’Est en Ouest entre les forts de Fléron et d’Evégnée. Un tir meurtrier décime son avant-garde. Le général qui la commandait et un colonel sont tués. C’est le général Ludendorff en personne, lui qui a conçu le plan d’attaque de la ville de Liège, qui va prendre le commandement de la brigade et poursuivre l’attaque. Il parvient à franchir l’intervalle entre les deux forts, au prix de très nombreuses pertes.
Ludendorff sait alors que l’entrée dans Liège, face à une aussi faible armée belge, ne posera pas trop de problèmes. Par contre, pour prendre les forts, il sera certainement nécessaire de faire appel à des renforts puissants en artillerie.
Le 5 août à 16h50, la 4e division de cavalerie française reçoit l’autorisation d’entrer en Belgique. La 4e DC reçoit l’ordre de se porter dans la région de Saint-Vincent, à côté de Bellefontaine, pour se diriger ensuite vers Etalle. Les premiers renseignements recueillis par les cavaliers français font connaître que l’ennemi est à Arlon, à l’extrême sud-est de la Belgique et dans le grand duché du Luxembourg, c’est-à-dire à quelques kilomètres seulement de la frontière française .
Le Royaume-Uni entre officiellement en guerre contre l’Allemagne.
La « neutre » Belgique, dès le 2e jour de l’invasion allemande, appelle les pays de la Triple-Entente (principalement la France et le Royaume-Uni) à l’aide.
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