L’Allemagne, n’ayant reçu aucune réponse favorable à l’ultimatum du 31 juillet, déclare la guerre à la Russie.
La Belgique, la France et l’Allemagne décrètent alors la mobilisation générale.
Les troupes allemandes envahissent le Grand Duché du Luxembourg par les ponts de Wasserbillig et de Remich. L’armée luxembourgeoise, forte d’une compagnie de 170 volontaires, ne peut résister.
Toute l’armée active est mise en action et envoyée au plus près des frontières du Nord et de l’Est. Dès le 1er août, la 4e division d’infanterie française, dirigée par le général Rabier, reçoit l’ordre de couvrir au plus tôt la frontière belge de la région du Luxembourg. Cette division est rattachée à la IVe armée du général de Langle de Cary.
On trouve, dans la 4e division : le 91e Régiment d’infanterie (Mézières), le 147e Régiment d’infanterie (Sedan), le 120e Régiment d’infanterie (Péronne-Stenay), 9e Régiment de chasseurs à pied (Lille-Longuyon), le 18e régiment de chasseurs à pied (Amiens-Longuyon) et des éléments du 42e régiment d’artillerie.
Il s’agit de régiments constitués de jeunes hommes, âgés de 20 à 23 ans, qui effectuent leur service militaire.
Le 120e régiment d’infanterie a quitté la ville de Stenay pour cantonner à Jametz ; le 18e régiment de chasseurs à pied quitte Longuyon pour se diriger vers Arrancy et Spincourt. ; le 9e régiment de chasseurs à pied le remplace à Longuyon ; le 147e régiment d’infanterie quitte Mézières et se rend à Marville et Saint-Jean-les-Longuyon.
En France, l’ordre de mobilisation est affiché en fin d’après-midi dans la plupart des communes, accompagné par le tocsin sonné par les cloches des églises. En Belgique, les scènes sont identiques. Les hommes vont devoir partir pour accomplir leur devoir.
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