Avant la Grande Guerre, la 2e Région militaire avait son quartier général à Amiens. Elle était dirigée par le général Augustin GERARD (1857-1926).
Il a succédé en janvier 1914 à Marie-Georges PICQUART, mort accidentellement d’une chute de cheval.
PICQUART avait pris le commandement de la 2e Région militaire d’Amiens en février 1910, succédant à Joseph JOFFRE qui a dirigé la région pendant deux années.
JOFFRE prend la tête de l’Armée française le 28 juillet 1911. Commandant en chef des Armées pendant les deux premières années de guerre, il est remplacé le 26 décembre 1916 par le général Nivelle. Il est alors promu au grade de maréchal.
A la déclaration de guerre, les unités de la 2e Région militaire d’Amiens ont constitué le 2e Corps d’Armée. Le 8 août 1914, ce Corps d’Armée (C.A.) a été rattaché à la IVe Armée dirigée par le général Langle de Cary. Il rejoint le 12e C.A., le 17e C.A., le Corps Colonial et la 9e Division de Cavalerie.

- (1) Charles REGNAULT est démis de ses fonctions après les combats du 31 août 1914 dans les Ardennes.
- (2) Achille DEFFONTAINES est mort de ses blessures suite au combat de Virton le 26/08/1914 – il a été remplacé quelques jours à la tête de la brigade par Alexandre LORILLARD puis Paul TOULORGE.
- (3) « Blessé grièvement le 31 août à la tête de son régiment, a continué à le commander et ne s’est laissé évacuer qu’après avoir pris toutes les dispositions nécessaires qu’exigeait la mission qui lui avait été confiée. »
- (4) La 8e Brigade d’Infanterie de la Région militaire d’Amiens a été rattachée dès le début de la guerre en soutien au Corps de Cavalerie du général Sordet
D’autres unités étaient casernées en Picardie mais n’ont pas été rattachées au 2e Corps d’Armée.
En octobre 1913, plusieurs unités de la région ont quitté leur lieu de casernement habituel pour s’installer dans l’Est de la France. Les locaux qu’ils ont libérés ont permis d’accueillir des unités qui n’étaient pas casernées en Picardie ou dont les locaux ne permettaient pas d’accueillir les effectifs supplémentaires suite à la loi des 3 ans.