Né le 7 juin 1892, Eugène LAVALARD a vu le jour à Marquaix, dans l’Est du département de la Somme. Il n’y a guère plus de 350 habitants dans ce petit village situé dans le canton de Roisel. L’activité est, comme dans la plupart des villages du secteur, essentiellement tournée vers l’agriculture. Des cultivateurs, desLire la suite ILS AVAIENT 20 ANS EN 1914 – Eugène LAVALARD de Marquaix
ILS AVAIENT 20 ANS EN 1914 – Raoul DIRSON de Vaux-en-Amiénois
Né le 6 juin 1893, Raoul DIRSON est le fils de l’instituteur. Depuis que l’école de la République est entrée dans les campagnes, tous les garçons de Vaux-lès-Amiens ont fréquenté les bancs de la classe de Théophane DIRSON. Malgré son nom, le village n’est pas voisin de la préfecture de la Somme mais situé dansLire la suite ILS AVAIENT 20 ANS EN 1914 – Raoul DIRSON de Vaux-en-Amiénois
ILS AVAIENT 20 ANS EN 1914 – André VIMEUX d’Ablaincourt-Pressoir
Né le 5 juin 1891, André VIMEUX, est le fils d’Orphis VIMEUX et de Victoria DUQUENNE. Les parents sont originaires du village d’Ablaincourt, dans l’Est de la Somme. Ils sont ouvriers agricoles. Le père a pour prénoms Louis et Joseph, mais tout le monde l’appelle Orphis. Après la naissance de Louise et de Palmyre, leLire la suite ILS AVAIENT 20 ANS EN 1914 – André VIMEUX d’Ablaincourt-Pressoir
UN JOUR, UN PARCOURS – Rémy FACQUER, de Brailly-Cornehotte
Victimes de la Première Guerre mondiale – une Somme de vies brisées par 14 18. Né le 4 juin 1891, Rémy FACQUER est vraiment un enfant de la commune de Brailly-Cornehotte. Maman est originaire de Brailly, et Papa, de Cornehotte. Maman s’appelle Rose FLET. Elle est couturière. Papa s’appelle Alfred FACQUER. Il est maçon. LesLire la suite UN JOUR, UN PARCOURS – Rémy FACQUER, de Brailly-Cornehotte
ILS AVAIENT 20 ANS EN 1914 – Nicolas PILLOT de Beaucourt-en-Santerre
Né le 31 mai 1893, à Beaucourt-en-Santerre, Nicolas n’a pas de père. Comme tout enfant, il a, bien sûr un père génétique, mais il ne l’a pas connu. Sa naissance est déclarée, devant le maire de Beaucourt, par son grand-père, le garde-champêtre et un voisin. Le prénom de Léopold lui est donné. Il n’a aucunLire la suite ILS AVAIENT 20 ANS EN 1914 – Nicolas PILLOT de Beaucourt-en-Santerre
ILS AVAIENT 20 ANS EN 1914 – Fernand BOCQUET et Charles DUMOULIN, de Doullens
Nés le 30 mai 1892, Fernand BOCQUET et Charles DUMOULIN sont originaires de Doullens. Désiré BOCQUET, le père de Fernand, est boulanger. Le père de Charles, lui, est ouvrier d’usine. Il s’appelle Alfred DUMOULIN. Ils se connaissent depuis très longtemps et même s’il y a 800 mètres entre leurs maisons, rue des Archers et rueLire la suite ILS AVAIENT 20 ANS EN 1914 – Fernand BOCQUET et Charles DUMOULIN, de Doullens
UN JOUR, UN PARCOURS – Renaud FOURRIERE, de Bouchavesnes-Bergen
Victimes de la Première Guerre mondiale – une Somme de vies brisées par 14 18. Né le 27 mai 1891, Renaud FOURRIERE est originaire de Bouchavesnes, petit village agricole du Nord-Est du département de la Somme, situé près des communes de Moislains et de Rancourt, dans le canton de Péronne. Achille FOURRIERE et Marie GELLELire la suite UN JOUR, UN PARCOURS – Renaud FOURRIERE, de Bouchavesnes-Bergen
UN JOUR, UN PARCOURS – Arsène DOUAL, de Dominois
Victimes de la Première Guerre mondiale – une Somme de vies brisées par 14 18. Né le 24 mai 1891, Arsène DOUAL est un enfant de la Vallée de l’Authie, fleuve côtier qui sépare le Pas-de-Calais de la Somme. C’est à Dominois qu’il a vu le jour, ou plus exactement, dans un hameau de ceLire la suite UN JOUR, UN PARCOURS – Arsène DOUAL, de Dominois
UN JOUR, UN PARCOURS – Maurice BRIENCHON, de Forest-l’Abbaye
Victimes de la Première Guerre mondiale – une Somme de vies brisées par 14 18. Né le 22 mai 1892, Maurice BRIENCHON est venu au monde à Forest-l’Abbaye, village de la Somme, constituant une des entrées de la forêt de Crécy-en-Ponthieu. Isaïe, son père, travaille à Sailly-Flibeaucourt. La grande usine de Messieurs Loiseau et StremlerLire la suite UN JOUR, UN PARCOURS – Maurice BRIENCHON, de Forest-l’Abbaye
ILS AVAIENT 20 ANS EN 1914 – Léon MEAUX de Méneslies
Né le 20 mai 1893, Léon MEAUX est un enfant du Vimeu. C’est à Méneslies, petit village agricole dominant la Vallée de la Bresle, sur le plateau du Vimeu, qu’il a vu le jour. Léon est le fils de Joseph, agriculteur dans la commune. Sa mère s’appelle Marie. Elle est issue de la famille HENIN,Lire la suite ILS AVAIENT 20 ANS EN 1914 – Léon MEAUX de Méneslies
UN JOUR, UN PARCOURS – Albert NIBART, de Rubempré
Victimes de la Première Guerre mondiale – une Somme de vies brisées par 14 18. Né le 19 mai 1892, Albert NIBART est originaire de Rubempré. Sa famille habitait Rue de La Haut, au centre du village. La maison était située à proximité de l’école, tout nouvellement construite en 1888. Rubempré est une petite communeLire la suite UN JOUR, UN PARCOURS – Albert NIBART, de Rubempré
UN JOUR, UN PARCOURS – Joseph DOMICILLE, de Framerville
Victimes de la Première Guerre mondiale – une Somme de vies brisées par 14 18. Né le 12 mai 1891, Joseph DOMICILLE est un garçon du Santerre. Il a vu le jour à Framerville, petit village agricole du plateau du Santerre, dans le département de la Somme. Son père s’appelle Théophile et sa mère MarieLire la suite UN JOUR, UN PARCOURS – Joseph DOMICILLE, de Framerville
Vers une fin de guerre ?
Le président de la République a évoqué la notion de « guerre » contre le COVID19 pour justifier les premières mesures de confinement. Si le terme de guerre est brutal, les comparaisons entre des éléments liés à la lutte contre la pandémie actuelle et certaines situations de « guerres » sont nombreuses. Pour nous quiLire la suite Vers une fin de guerre ?
L’adoption d’un « Sans-famille »
Théodule Jean-Baptiste PANNELIER est né, le 20 juin 1884, à Sénarpont, petit village situé dans la vallée de la Bresle, fleuve frontalier entre le département de la Somme et la Seine-Inférieure (Seine-Maritime, aujourd’hui). Le monde où il est arrivé était celui de la pauvreté et du labeur. Un père domestique de ferme. Une mère, ménagère.Lire la suite L’adoption d’un « Sans-famille »
Vu dans la presse
Le Courrier Picard – samedi 22 février 2020.
Parler aussi de ceux qui n’ont pu en parler…
Plus de 80 personnes étaient réunies, le samedi 15 février, à Daours, pour l’assemblée générale de l’association départementale « De la Somme à Bellefontaine – 22 août 1914 » . En présence d’Anne Lejeune, directrice des Archives départementales de la Somme, de Jean-Claude Leclabart, député de la Somme, et de plusieurs élus, un premier bilanLire la suite Parler aussi de ceux qui n’ont pu en parler…
Une année de paix
Nous vous souhaitons une bonne année 2020 ! Il y a plus d’une année maintenant que se sont terminées les manifestations autour du centenaire de la Grande guerre. Si ces commémorations ont permis de mettre en lumière de nombreux aspects du conflit, beaucoup restent à explorer encore. Beaucoup d’historiens ou amateurs d’Histoire sont maintenant passés àLire la suite Une année de paix
Le début de la Grande guerre
Retrouvez les chroniques sur LE DEBUT DE LA GRANDE GUERRE, publiées sur notre site pendant l’été 2019. A lire ou à relire…sans modération.
Une action collective de devoir de mémoire
Notre équipe de collecteurs bénévoles a réussi, en moins de 6 mois, à étudier plus de la moitié des communes de la Somme. Les fichiers de collecte pour 403 communes de la Somme ont été réalisés à partir des registres d’état-civil et des registres matricule consultés sur le site des Archives départementales. Nous sommes enLire la suite Une action collective de devoir de mémoire
La banalisation de l’horreur
Rubempré est un petit village de la Somme situé dans l’ancien canton de Villers-Bocage. Un village rural comme beaucoup d’autres dans le département ! Avant 1914, la commune comptait 676 habitants résidant dans 242 maisons. Pendant la Grande guerre, 197 hommes du village ont été mobilisés. C’est peu de dire que chaque famille était concernée.Lire la suite La banalisation de l’horreur
100 ans après le premier « 11 novembre » d’après-guerre.
Dans les villages de la Somme, de nombreuses cérémonies ont eu encore lieu cette année pour commémorer la fin de la Grande guerre. S’il y a un siècle, pour le premier « 11 novembre » d’après-guerre, les monuments aux morts n’avaient pas encore été érigés, ils constituent maintenant un repère important pour toutes les commémorations de devoirLire la suite 100 ans après le premier « 11 novembre » d’après-guerre.
Un 11 novembre pour se souvenir de toutes les victimes
Le gouvernement français voulait profiter des cérémonies du 11 novembre 2019 pour rendre hommage aux 549 soldats français tués en opérations extérieures depuis 1963. S’il est important d’honorer les « Morts pour la France », en France ou à l’étranger, il paraît indispensable de ne pas oublier toutes les autres victimes des guerres qui ont meurtri notreLire la suite Un 11 novembre pour se souvenir de toutes les victimes
Les 3 frères de Gustave
Les 4 fils de Frumence JEROME sont partis à la guerre dès le mois d’août 1914. Comme beaucoup d’habitants du village d’Arvillers, Frumence était employé à la bonneterie Douvillé. Il était fileur. Victor, le plus jeune de ses fils, effectuait son service militaire au 120e Régiment d’Infanterie de Péronne. Dès son incorporation, le 8 octobreLire la suite Les 3 frères de Gustave
Peut-on dire d’un cimetière qu’il est « beau »?
52 jeunes hommes de la Somme reposent pour toujours dans cet écrin de verdure qu’est le cimetière franco-allemand du Radan, à Bellefontaine (Belgique). Ce cimetière où reposent, côte à côte, les victimes identifiées des terribles combats de Bellefontaine, le 22 août 1914. Français et Allemands. Aujourd’hui, ce cimetière est devenu un lieu de paix. UnLire la suite Peut-on dire d’un cimetière qu’il est « beau »?
La Somme et ses conscrits en 1914
La recherche effectuée depuis mai dernier par nos volontaires bénévoles a déjà permis d’étudier 329 communes de la Somme. A l’occasion de la réunion du samedi 19 octobre, à Daours, et en présence de 42 personnes, dont plusieurs élus de communes samariennes, le président de l’association, Xavier Becquet, a présenté les premiers résultats de cetteLire la suite La Somme et ses conscrits en 1914
Une surprise dans la sacristie !
En visitant l’église de Candas, dans la Somme, quelle surprise a eu Jenna en découvrant ce superbe ensemble des plaques émaillées des jeunes hommes de la commune morts pendant la Première Guerre mondiale. Un grand merci à elle pour nous avoir transmis la photo sur laquelle on voit la plaque avec photo d’Adrien MACRON, mortLire la suite Une surprise dans la sacristie !
Génération sacrifiée
La recherche effectuée depuis mai dernier par nos volontaires bénévoles a déjà permis d’étudier 329 communes de la Somme. A l’occasion de la réunion du samedi 19 octobre, à Daours, et en présence de 42 personnes, dont plusieurs élus de communes samariennes, le président de l’association, Xavier Becquet, a présenté les premiers résultats de cetteLire la suite Génération sacrifiée
Conférence sur le début de la Grande guerre
L’association « De la Somme à Bellefontaine- 22 août 1914 » propose aux communes de la Somme qui seraient intéressées, une conférence sur LE DEBUT DE LA GRANDE GUERRE, LA BATAILLE DE LA SOMME et LES PREMIERES VICTIMES DE LA SOMME. Cette conférence, présentée, le vendredi 18 octobre 2019, à Montonvillers, à l’invitation de l’association du PAYSLire la suite Conférence sur le début de la Grande guerre
Réfugiés : d’autres victimes franco-belges
S’il est connu que de nombreux Belges ont choisi la France comme refuge face à l’occupation allemande pendant la Grande guerre, on sait moins que près de 2 millions de Français ont été déplacés de force vers la Belgique pendant le conflit. Le front a séparé les départements du Nord et de l’Est de laLire la suite Réfugiés : d’autres victimes franco-belges
Une vraie sépulture
Les champs de Flandre occidentale, autour d’Ypres et Dixmude, abritent encore des dizaines de milliers de corps de soldats. Le front s’y est installé pendant plus de 4 années, et les morts y ont été nombreux. Beaucoup de soldats disparus en Belgique n’ont pas de sépulture. Certains mémoriaux portent leurs noms. 84 soldats allemands considérésLire la suite Une vraie sépulture
PROCHAINE EXPOSITION
La prochaine exposition de l’association est organisée à ROYE les 9 et 10 novembre 2019, dans la salle du Jeu de Paume, au théâtre de l’Avre. Au programme: le début de la Grande guerre, la Bataille des Frontières, les jeunes de la Somme victimes du mois d’août 1914. Possibilité d’être accompagnés dans la visite parLire la suite PROCHAINE EXPOSITION
Devoir de mémoire transfrontalier
De nombreux Français sont morts en Belgique, pendant la Première Guerre mondiale. Si notre association consacre essentiellement ses recherches au début de la guerre en Wallonie et à la Bataille des Frontières d’août 1914, une autre histoire franco-belge s’est également écrite d’octobre 1914 à novembre 1918. Dans la partie flamande de la Belgique. Cette histoireLire la suite Devoir de mémoire transfrontalier
6 septembre 1914 : la fin des illusions
Parce que trop souvent, dans les manuels scolaires, le début de la guerre 14-18 s’est résumé à : l’attentat de Sarajevo, l’affiche de la mobilisation et la victorieuse Bataille de la Marne et ses taxis, nous qui avons perdu un aïeul avant que la guerre ne s’enterre, nous avons voulu en savoir plus… Parler desLire la suite 6 septembre 1914 : la fin des illusions
5 septembre 1914 : les plantes arrosées de son sang
« Au moment où s’engage une bataille dont dépend le salut du pays, il importe de rappeler à tous que le moment est venu de ne plus regarder en arrière ; tous les efforts doivent être employés à attaquer et à refouler l’ennemi. Une troupe qui ne pourra plus avancer devra, coûte que coûte, garder le terrainLire la suite 5 septembre 1914 : les plantes arrosées de son sang
4 septembre 1914 : champagne et désertion
Il est des symboles à côté desquels les Allemands ne voulaient pas passer. Après avoir, provisoirement, renoncé à entrer dans Paris, l’Etat-major germanique souhaite prendre, au plus tôt, deux villes importantes de l’Est de la France : Nancy et Reims. Nancy, première grande ville après la frontière d’Alsace, n’est quasiment pas fortifiée. Mais restant défendue parLire la suite 4 septembre 1914 : champagne et désertion
3 septembre 1914 : la mort s’installe partout
Alors que les régiments de l’Armée active, où les jeunes hommes effectuaient leur service militaire avant la déclaration de guerre, étaient déjà constitués et préparés, de nombreux régiments ont été créés début août 1914. C’est le cas, par exemple, du 48e bataillon de chasseurs à pied formé à Amiens dès le 1er jour de laLire la suite 3 septembre 1914 : la mort s’installe partout
2 septembre 1914 : le martyre de la sentinelle
Joffre décide de « reporter le front de quelques marches en arrière ». Cette solution lui offre l’avantage de gagner un peu de temps et de renforcer les 3e et 4e armées françaises, déjà tellement éprouvées par le début de la guerre, par des éléments des 1ère et 2e armées positionnés près de la frontière vosgienne. Joffre, toujoursLire la suite 2 septembre 1914 : le martyre de la sentinelle
L’autre front du début de la guerre
Dès le début de la Grande guerre, les Français demandent aux Russes d’attaquer le plus rapidement possible l’Allemagne. Une répartition des forces de l’empire germanique sur les deux fronts, celui de la Belgique et la France, à l’Ouest, et celui de la Russie, en même temps, à l’Est, devrait rapidement affaiblir la puissance de frappeLire la suite L’autre front du début de la guerre
31 août 1914 : les premiers réfugiés
Depuis l’entrée des Allemands en Belgique, début août 1914, de nombreux Belges quittent le territoire national. Les Flamands du Nord de la Belgique se réfugient aux Pays-Bas où des bateaux doivent les transporter vers la Grande-Bretagne. Ceux situés plus au sud, prennent plutôt la direction de la France, en longeant la côte, loin des combatsLire la suite 31 août 1914 : les premiers réfugiés
30 août 1914 : le dessert de Von Kluck
Fin août 1914, après 4 jours de combats disséminés qui ont été particulièrement destructeurs, la stratégie peu évidente à comprendre, jusque-là, du général Joffre commence à se mettre en place. Les 1ère et 2e armées françaises retiennent, sur la frontière des Vosges, les 6e et 7e armées allemandes. Les 3e et 4e armées, déjà fortementLire la suite 30 août 1914 : le dessert de Von Kluck